Amour superficiel
On s’accroche à ce rêve où la nuit nous adresse
Mille fois du plaisir dans la valse des cœurs
Il est temps de nourrir une part d’allégresse.
Dans le vent de l’oubli, chacun tient ces bonheurs
Dans le creux d’une main que dévoile la flamme
Tant de choix pour saisir un chemin des labeurs.
Que faut-il d’un soupir dans les yeux d’une femme ?
Pour éveiller le jour sous la voûte du ciel
La rancune est tenace au destin de son âme.
Car voici que l’instant donne à l’essentiel
Le présent d’une ardeur au filin d’une aurore
L’amour est en déclin si superficiel
Que les pleurs prient la vie au ru multicolore.
Maria-Dolores